Travailler dans un garage automobile engendre une exposition plus importante et plus fréquente à certaines substances toxiques. Quels sont les risques chimiques dans un garage automobile ? Comment prévenir les risques pour les salariés ? Et quelles sont les obligations de l’entreprise en matière d’évaluation et de déclaration ?
L’exposition aux risques chimiques dans les garages
En matière d’emploi automobile, les personnels qui travaillent dans un garage auto ou un centre technique de réparation font partie des Français les plus exposés aux risques chimiques en raison de la présence continue d’huiles usagées, de fumées d’échappement (surtout venant des modèles diesel), de fibres céramiques réfractaires, voire d’amiante en cas de travail sur des véhicules anciens. Ces substances toxiques pénètrent dans l’organisme par voie cutanée ou respiratoire, et sont connues des services de santé pour leurs effets cancérigènes et mutagènes.
Garage automobile : comment prévenir les risques
Dans ce contexte, la prévention des risques professionnels est un élément essentiel pour préserver la santé et le bien-être des salariés d’un garage automobile. Parmi les mesures qui peuvent être mises en œuvre, on peut citer : le port obligatoire de gants et masques, l’installation d’extracteurs de gaz et d’une ventilation très performante dans les locaux. Une formation des collaborateurs est également utile pour les inciter à un lavage des mains plus régulier et à l’emploi systématique de chiffons propres pour limiter la propagation des particules ou substances toxiques.
L’obligation d’évaluation de l’exposition aux risques
Depuis 2015, les entreprises du secteur automobile ont l’obligation d’évaluer l’exposition de leurs salariés aux facteurs de risques, dont font partie les risques chimiques. Cette évaluation génère de manière automatique la création d’un compte de pénibilité.