Depuis maintenant près de 20 ans, les autorités publiques et même certaines entreprises ont recours aux données biométriques pour vérifier les identités de certains individus. Il s’agit d’un système permettant d’utiliser des techniques de reconnaissance du vivant. Cela peut inclure les empreintes digitales ou encore la couleur de la rétine. Mais dans quels cadres peuvent être utilisées ces données biométriques et à quel moment peut-on me demander ces informations ? On vous dévoile tout sur quand fournir des données biométriques.
Passage aux frontières et recensement des populations
Aujourd’hui en France, les données biométriques sont principalement utilisées par les pouvoirs publics pour identifier et confirmer l’identité des citoyens vivant sur le territoire français. En effet, les nouvelles cartes d’identité mises en circulation possèdent aujourd’hui des données biométriques. Il s’agit notamment de l’empreinte digitale.
Ces informations biométriques sont également couramment utilisées pour les contrôles aux frontières. La grande majorité des passeports émis dans le monde sont aujourd’hui qualifiés de biométriques. Les voyageurs doivent alors donner leurs empreintes digitales pour confirmer son identité. Cela permet également de vérifier les informations biométriques intégrées au passeport.
Les entreprises privées spécialisées dans la lutte contre la fraude
Certaines entreprises n’hésitent plus à utiliser les données biométriques pour lutter contre le vol d’identité et la fraude. Certaines banques, mais aussi certains organismes assureurs, ont mis en place des solutions de vérifications biométriques pour éviter la fraude.
Ces mêmes données biométriques sont utilisées pour contrôler l’accès à certains bâtiments dont l’importance requiert la mise en place de sécurité supplémentaire. L’usage d’un système de reconnaissance biométrique est fréquemment utilisé dans les laboratoires par exemple.
Puis-je refuser de me soumettre à un système de reconnaissance biométrique ?
Dans certains cas de figure, il est impossible de refuser de se soumettre à un système de reconnaissance biométrique. C’est notamment le cas pour passer certaines frontières. Il est, par exemple, obligatoire de posséder un passeport biométrique et de se soumettre à des prises d’empreinte pour entrer aux États-Unis.
D’autres entreprises à risque ont également parfaitement le droit de mettre en place un système de vérification de l’identité pour assurer leur sécurité. C’est le cas des centrales nucléaires ou des laboratoires manipulant des souches ou autres virus dangereux. Cependant, en France, l’entrée dans les commerces et institutions publiques ne peut être contrôlée via des systèmes de reconnaissance biométrique.
Ainsi, il est parfois obligatoire de fournir ses données biométriques, notamment pour l’émission d’un titre d’identité (passeport, carte d’identité) ou pour travailler au sein de certaines entreprises. Il sera également obligatoire de se soumettre à une vérification d’identité biométrique lors de passage de frontière.