La concurrence peut s’avérer une des meilleures sources d’informations pour les nouveaux entrepreneurs. Commencez donc par recenser tous ceux que vous aurez identifiés comme des concurrents, à l’aide des annuaires et des listes des syndicats de la profession. Étudiez ensuite les prospectus, catalogues, publicités de ceux-ci.
Observez leurs points de vente afin d’étudier leur organisation, leur présentation, leur accueil, leurs tarifs… mais aussi leur fréquentation, le type de clientèle, le montant et la nature des achats, le comportement face aux rayons, la personne qui décide de l’achat…
Les foires et les salons sont également très précieux pour glaner le même type de renseignements.
L’étude de terrain a ainsi pour rôle de fournir au futur créateur des informations qualitatives sur le type de clientèle qu’il peut envisager cibler, mais aussi quantitatives (volume de ventes, rentabilité de ses concurrents, tarifs à envisager…).
Ne pas oublier de prendre des notes précises (de manière assez discrète) et de rassembler tous les documents utiles (mailing, bon de commande…).
Soyez à l’écoute de votre futur client, qui en même temps le client de votre concurrent : il faudra aller à la rencontre d’un panel. Vous leur soumettrez là encore un questionnaire concernant leurs besoins et votre offre. Ces premiers prospects pourront en outre être vos premiers clients.
Si vous envisagez de vous lancer dans une activité touristique ou culturelle, votre clientèle n’est, dans ce cas, pas aussi aisément identifiable. Votre étude se fera donc en direction de la concurrence, des syndicats, des enquêtes sur les habitudes de consommation.
En recoupant les éléments donnés par des professionnels du même secteur, il vous sera alors possible de dresser un portrait-robot de vos clients potentiels et d’en interroger un certain nombre, directement (lors d’un salon professionnel par exemple) ou avec l’aide d’un cabinet spécialisé.
Toute création d’entreprise visant une clientèle plus large, de niveau national, ne pourra quant à elle faire, lors de cette étape, l’impasse sur la compétence de spécialistes.