Vous êtes un bâtisseur dans l’âme ou un artisan, et projetez d’ouvrir votre entreprise dans le bâtiment ? Voici certains points à connaître avant de vous lancer dans cette aventure : diplômes, compétences, assurances obligatoires, choix du statut juridique…
Les diplômes nécessaires pour exercer dans le bâtiment
Vous pouvez ouvrir une entreprise dans le bâtiment même si vous ne possédez pas de diplôme, à condition de justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans le secteur. Vous pouvez aussi vous appuyer sur des diplômes, tout en gardant à l’esprit qu’une expérience des chantiers est plus que bienvenue. Mieux vaut savoir ce qu’est un dénudeur de câbles si vous souhaitez monter une entreprise d’électricité. Créer une entreprise nécessite aussi d’avoir des connaissances en gestion, pour chiffrer les devis, suivre les budgets, et garder une activité rentable. Il est obligatoire de suivre un stage de préparation à l’installation, pour renforcer les compétences de base en gestion, et connaître les obligations légales. Certains entrepreneurs sont néanmoins dispensés de suivre ce stage s’ils possèdent certains diplômes, ou sont immatriculés depuis plus de 3 ans à la chambre des métiers ou à la chambre du commerce et des sociétés.
Les assurances obligatoires
En tant qu’entrepreneur dans le bâtiment, vous devez souscrire certaines assurances.
- Assurance garantie décennale : Elle vous couvre avant le démarrage du chantier contre certains risques (problèmes de stabilité de l’ouvrage ou dommages pendant 10 ans après réception des travaux).
- Responsabilité civile professionnelle : Elle permet de réparer les préjudices que vous pourriez causer aux tiers dans le cadre de votre activité.
- Autres assurances : N’hésitez pas à souscrire d’autres assurances pour protéger votre matériel, vos véhicules et vos engins de chantier (une presse hydraulique d’occasion, une pelleteuse, des matériaux de construction, un camion, des outils portatifs, etc.) contre les dommages, les bris ou encore le vol.
Quel statut juridique ?
Optez pour la microentreprise si vous travaillez seul(e). Votre chiffre d’affaires sera toutefois plafonné à 33 200 €. Si vous comptez embaucher, vous aurez le choix entre :
- l’EURL et la SASU : si l’associé unique est aussi le dirigeant de l’entreprise ;
- la SARL et la SAS : si vous voulez vous associer à d’autres personnes pour monter votre entreprise.
Ces formes de sociétés sont à responsabilité limitée : le risque financier ne peut dépasser celui de votre apport. Il y a d’autres caractéristiques à étudier pour choisir la bonne forme juridique : nombre de personnes, rédaction de statuts, prise de décisions, imposition, dividendes…